samedi 31 décembre 2011

U. Heureaux.

Rien ne pourra arrêter la marche de l'histoire!

Le Président Ulysse Hilarion Heureaux








JACQUES CASIMIR









Souvent, au gré des saisons, je promène ma barque, des fois en eau limpide, mais le plus souvent en eau trouble pour révéler des faits historiques inédits. Ce qui bien des fois bouleversent les croyances et remettent en question ce que l'on nous appris à l'école.









Nous allons défaire un à un certains mythes. La république Dominicaine indépendante, soutiennent les rednecks, n'a jamais été gouvernée par un noir. Faux. En plus il était Haïtien. Son nom: Ulysse Hilarion Heureaux affectueusement connu sous le nom de Lillis. Il a gouverné comme président en 1882–1883, 1887, et 1889–1899. Cette démonstration viendra vous apporter la preuve et la raison de l'archarnement du gouvernement dominicain contre les ressortissants Haïtiens d'aujourd'hui dans une chasse aux sorcières aux fins de foutre hors de leur territoire tous ceux qui y sont nés, mais ne pouvant prouver, via des documents enregistrés réclamés, leur ascendence dominicaine. Ils ne veulent pas vivre une nouvelle fois cet accident de l'histoire: être dirigé par un Haïtien '' tout neuf ''.
Fils de Josefa Lebert et de Jean Dassas Heureaux ,il serait né selon certains historiens au Cap Haïtien le 18 septembre 1845, mais pour d'autres, il est né le 21 Octobre 1845 à San Felipe de Puerto Plata.En dépit de tous les documents publiés à son égard, nous allons effectuer la démarche inverse des publications dominicaines et haïtienne pour avoir le juste milieu.









Sa mère Josefa Lebert venait de l'ile de Ste croix Faux- 1)Avant 1802 la ville coloniale du Cap avait des noms de rue : Comme la rue Thomas, plusieurs autres rues portaient les noms des Héros Français. Après l'incendie de 1802 par les insurgés qui rasèrent la ville, elle fut reconstruite, et les noms changèrent graduellement. Il a fallut attendre 1811 avec Henri Christophe, qui voulait se défaire définitivement du passé colonial français, pour que les noms des rues disparaissent, et remplacés par des numéros, Ex: Rue 12 etc . Il existe encore la famille Lébert au Trou du Nord, à Dondon et à Milot .La vérité est : Josepha Lebert de la rue Ste Croix et non de l'ile de Ste Croix (Bénot & Marcel Dorigny, 1802) Déjà très jeune ,Ulysse parlait couramment, le créole ,l'espagnol, le français, et l'anglais .Les archives de la ville du cap de 1907 révèlent que Pierre 18Alexandre Heureaux son grand cousin, fut Notaire Royal de la cour souveraine -1811, juge au tribunal civil du Cap-Haitien -1835 et président de la cour impériale en 1857. L'université autonome de Santo Domingo nous refusent l'accès à certains documents qui prouvent qu'il n'est pas né à sAN fELIPE DE pUERTO plATA,, mais qu'il a été emmené jeune en République Dominicaine. Par qui? Là est la question. Nous avons demandé de consulter à distance des documents prouvant son adoption, encore un refus. Ils estiment notre demande dangereuse et inappropriée, sans autre forme de procès et explication . Que cachent-ils? Pendant toute sa présidence jamais les relations entre Haïti et la République Dominicaine n'ont jamais été aussi bonne. Ulysse a connu 3 présidents Haitien, Francois Denis Légitime, Tirésias Simon Sam et Pierre Théoma Boirond Canal. Les Historiens dominicains mentionnent plusieurs visites de ce président en Haiti .Dans un pays qui a connu 24 présidents en 20 ans, Ulysse Heureaux a apporté la stabilité à la République Dominicaine, du jour de la prise du pouvoir jusqu'à son assassinat en1899. Il existe une anecdote dans son pays qui raconte que : « Lilís est entré dans un petit village EL CIBAO. et quelqu'un, ne sachant pas à qui il avait affaire, remarquant la noirceur de sa peau, s'écria: « Qué Nublado ! » (Quel ciel noir nuageux !). Instantanément, la réponse fusa et Lilís de dire: « Ne vous inquiétez pas ! La pluie vient derrière». On rapporta que ''la pluie'' fut le massacre de tous les villageois. Aucune évidence, aucune preuve historique de ce fait ne vient corroborer cette fumisterie. Juste pour démontrer qu'être noir était associé à la brutalité et à la violence. Disons-le une fois pour toute, le premier président dominicain PEDRO SANTANA est haïtien de naissance. Il est né à Hinche en 1801 de père et de mère haïtiens. Il est devenu dominicain en 1844 c'est ce qui explique la filiation d'un grand nombre d'haïtiens de Hinche portant le nom de Santana. Dans une de mes précédentes chroniques (nOS FRERES D aMERIQUE cENTRALE),j'ai eu à dire ceci: En 1796, quand Toussaint Louverture a changé de camp en changeant d'allégeance de l'Espagne à la France, certains combattants qui sont restés fidèles à l'Espagne ont été chassés par Toussaint Louverture dont le général Santana Senior qui est le grand oncle du général Pedro Santana premier président de la république dominicaine. Ce que les Dominicains ne veulent pas admettre publiquement ( Roger Bastide ,2000).Depuis le traité le traité de Ryswick 1697qui divise l'île en deux : la partie occidentale (le futur Haïti) revient à la France, tandis que l'Espagne obtient la partie orientale. Pendant toutes les négociations en rapport au tracé définitif de la frontière Haitiano Dominicaine, les gouvernements dominicains successifs ont toujours réclamés la ville de Hinche , qu'ils appellent Inché .Pourtant il ya d' autres villes plus importante le long de la frontière qu'ils pourraient réclamer. Cette ville représente pour eux un patrimoine historique : Pourquoi ce lieu ? De son côté, Haïti réclame la ville de Duverger en république Dominicaine en l'honneur de ce héros Haïtien Antoine Duverger que les dominicains appellent Antonio Duverger. Ce dernier a aidé a chasser les espagnols lors de la deuxième colonisation de ce pays.Ce sont des noms sur lesquels le rideau de l'histoire ne laisse aucune ouverture lors des négociations entre le président Nord Alexis et le président Ramon Arturo Caceres Vaquez. Face au refus Dominicain, les deux présidents ont convenu de garder le statu quo et de ne pas modifier la frontière comme nous la connaissons aujourd'hui (Bellegarde, 1953; Hoetink, 1859-1900). Le nationalisme et le patriotisme de certains historiens haïtiens et dominicains les rendent aveugles et non objectifs. Ils écrivent l'histoire en fonction des intérêts politiques, économiques et raciaux. Les Dominicains accusent les Haïtiens de l'occupation de 1821 à 1844 qu'ils considèrent encore aujourd'hui comme un cauchemar, d'où sans doute cet antagonisme à l'origine du racisme actuel. Les Haïtiens reprochent aux dominicains leur appui au traité de Paris qui a renforcé l'embargo de l'Espagne et de la France Sur Haïti, 1807. Ce qui a détruit l'industrie sucrière et appauvri le pays. Pour plusieurs historiens, Lillis était un dictateur sanguinaire .Et pour d'autres, un raciste, un mégalomane noir, qui a conduit son pays à la catastrophe et à la ruine; d'ou un rejet du noir, et un racisme institutionnalisé en République Dominicaine, instrumentalisé par le dictateur Rafael Léonidas Trujillo pendant plus de 50 ans, et qui a cours encore aujourd'hui dans ce pays. Mentionnons que Trujillo était le fils d'une Haïtienne, Julia Molina Chevalier. Nous ne soutenons pas la dictature; mais l'objectivité historique(Lustrino, 1938) Et ironie de l'histoire, il a fallu un Haïtien Ulysse Hilarion Heureaux pour rétablir la stabilité de la république Dominicaine. L'histoire est une arme qu'il faut l'utiliser pour pouvoir se relever .Connaitre son histoire c'est être capable de la défendre et de se défendre!


































































































































































































































































































References:









Bénot,Y. et Dorigny, M. (1802). Rétablissement de l'esclavage dans les colonies francaises.









Bastide, R. (2000).Les Amériques noires .









Bellegarde D.L. (1953) .Haïti et son peuple. Paris: Nouvelles Éditions Latines.









Hoetink,H. (1859-1900) .The Dominican Republic: 1859-1900.









Lustrino, G. S. (1938) . El constructor de una nacionalidad .


dimanche 26 juin 2011

TRINIDAD


Poupée vaudou




Met créole: Langoustine grillée et bananes plantains



TRINIDAD


















Eglise de la Santissima Trinidad: Unique édifice religieux néogothique de Cuba






























Trinidad: Vue du Musée Municipal












Hotel de Trinidad



















Spectacles de danse













.... Et IL se couche majestueusement...



















































































T R I N I D A D

Fondée au XVI ème siècle par les espagnols, Trinidad est la troisisème plus ancienne colonie de Cuba. Telles les nombreuses ville de la Caraibe, elle n'échappe guère au ténébreux passé colonial qui teinte la culture antillaise et définit son histoire baptiséee au fer rouge de l'esclavage.


En effet, avec l'arrivée de Diego Velasquez, en 1516, les autochtones de la ville sont réduits à une masse servile puis décimés par les maladies ravageuses de l'époque. Il s'ensuit une importation de la main d'oeuvre africaine pour pallier à ce manque d'effectif. Bref, en 1880, l'abolition de la traite des noirs à Cuba, sonne le glas de cette amère tranche historique.


Par ailleurs, Trinidad est une ville attrayante ou' le mariage harmonieux des cultures afro et latine plonge le touriste dans une diversité stylistique enivrante: De la salsa afro cubaine aux succulents mets créoles, sans omettre le curieux syncrétisme religieux ( temples vaudou et églises catholiques, etc...) qui colore les us et coutumes de cette localité; vous serez servis!!!!!!!!


Actuellement, le tourisme constitue le pilier économique de ce patrimoine mondial. Musées et églises de la Plaza Mayor, hotels et restaurants champètres sont d'autant de lieux qui émerveilleront vos yeux! D'autant plus que la population locale témoigne d'une hospitalité débordante et d'un desir de partage avec l'etranger dans une atmosphère de convivialité sans nul doute agréable.


Somme toute, en dépit de la pauvreté qui y sévit, les souvenirs gardés se résument à de séduisants couchers de soleil, des moustiques amicaux et des éclats de rire sonores d'un peuple qui fait de la joie de vivre son pain quotidien!

jeudi 3 mars 2011


Courtois, certes, mais pourquoi?


Datant de l'époque médiévale, la galanterie revêt toujours un certain charme aux yeux de la gente feminine. Dans certaines sociétés, elle s'inscrit même comme norme au sein des relations homme/femme.

Néanmoins, sous le règne d'Henri IV, ces bonnes moeurs étaient l'appat des hommes qui craignaient pour leurs vies. Au fait, à cette époque ,maints tueurs étaient engagés pour assassiner des seigneurs et des personnages haut-placé. Etant donné que ces assassins se cachaient le plus souvent en arrière d'une porte pour guetter leurs proies ,les hommes laissaient donc passer galamment les femmes au sortir de l' édifice.


Alors, messieurs,pour ternir les doutes sur vos bonnes intentions, ouvrez poliment la porte et précedez la femme qui vous accompagne .... tout simplement.